26/01/2001 Les deux pharmaciennes de Sète (Hérault), condamnées lundi 22 janvier par le conseil des prud'hommes à verser 80.000 francs de dommages et intérêts à une de leurs préparatrices qui les poursuivait pour homophobie, ont annoncé qu'elles faisaient appel. L'employée, Valérie Goudal, âgée de 32 ans et divorcée, reprochait aux deux pharmaciennes de la harceler parce qu'elle est homosexuelle. "Les deux pharmaciennes contestent le préjudice moral infondé et injuste et font appel de la décision", ont précisé Mmes Marie-José Farenc et Michèle Prat-Rossi. "Ce procès n'est ni celui du harcèlement moral et encore moins celui de l'homophobie. La mégalomanie de la partie adverse et la stigmatisation de la différence à être, ne modifieront pas la réalité des faits", écrivent-elles dans un communiqué. Elles soulignent que "les juges de première instance ont reconnu qu'il n'était pas "nécessaire de qualifier les faits comme correspondant à un harcèlement"". L'avocat de Valérie Goudal, Me Luc Kirkyacharian, avait qualifié de "novatrice et courageuse" la décision du conseil des prud'hommes, soulignant que, "très souvent, des faits de même nature sont englués avec d'autres éléments" lors de décisions de justice. La jeune femme reprochait aux deux pharmaciennes de souligner son homosexualité devant les clients (avec AFP). |
Source : Têtu |
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