07/02/2007 Les responsables religieux de la région lyonnaise ont signé hier, mardi 6 février, une déclaration pour protester contre l'éventuelle ouverture du mariage aux couples homosexuels et l'homoparentalité, ce qui constitue la première prise de position «interreligieuse» sur le sujet en France. «Ce n'est pas un cadeau à faire aux générations futures», ont prévenu les responsables chrétiens, juifs, et musulmans de la région lyonnaise, dont le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, le père Athanase Iskos, prêtre de l'Église orthodoxe grecque, Kamel Kabtane, recteur de la mosquée de Lyon, entre autres signataires. Ils ajoutent qu'il s'agit «d'un choix majeur, sans précédent dans l'histoire de l'humanité», et qu'une «institution aussi essentielle [que celle du mariage, uniquement pensé comme union d'un homme et d'une femme] ne peut être soumise aux fluctuations des courants de pensée. Elle se situe bien au-delà des différences religieuses ou des clivages idéologiques». Et on peut deviner non sans mal où les responsables de cette déclaration situe les fondements originaires du mariage: dans la nature, bien sûr, et la sacro-sainte complémentarité de la différence des sexes, «cœur de toute la création» selon eux, que les homosexuels seraient censés bouleverser... En revanche, l'Église réformée n'a pas signé «parce que le sujet du mariage homosexuel lui semble être une question trop importante pour être prise en otage dans un débat préélectoral», a déclaré le président de L'Église réformée de Lyon Guillaume de Clermont. D'autant que l'Église évangélique luthérienne de France et l'Église protestante réformée sont engagées dans une réflexion nationale sur la famille qui s'achèvera lors d'un débat synodal du 17 au 20 mai prochain (lire Quotidien du 21 novembre 2006). |
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