09/11/2005 Michael Bloomberg s'offre un second mandat sous les couleurs républicaines alors que la cote de son parti s'effondre aux États-Unis. Le maire a réussi à rassembler bien au-delà du camp républicain dans une ville qui vote majoritairement démocrate. «C'est un Républicain modéré, intelligent, qui investit dans les hôpitaux, les écoles publiques. Il est surtout une personnalité forte à la hauteur d'une ville comme New York», commente Jason Frinz, un militant gay de l'équipe Bloomberg. De nombreux démocrates se sont ralliés à Michael Bloomberg lors de la campagne. «Bloomberg est peut-être pro-gay dans ses déclarations médiatiques mais au quotidien je n'en vois pas les résultats, répond Mike L. propriétaire d'un bar gay de l'East Village. Mes clients parlent tous les jours de la violence homophobe de certains quartiers de New York. De plus Bloomberg continue de "nettoyer" la ville. Je ne compte plus les contrôles de moralité dans mon bar. Il n'y a plus de lieu de drague à New York...» Un autre propriétaire de bar confirme: «Manhattan sous Bloomberg est devenue comme un épisode de Friends: propre et lisse. Les minorités, y compris les gays, vont habiter en majorité dans le Queens, le Bronx ou Brooklyn où le maire va rarement.» Dans le New Jersey voisin et en Virginie, deux démocrates ont remporté les élections pour le poste de gouverneur, confirmant un fléchissement important du Parti républicain au niveau national. |
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