15/02/2007 L'Inter-LGBT, la Coordination Inter-Pride France et l'APGL ont salué hier, jour du jugement, la décision de la cour d'appel d'Amiens confirmant l'adoption simple d'un enfant par la compagne de sa mère biologique, tout en exprimant leurs craintes sur un éventuel pourvoi en cassation par le parquet (lire Quotidien du 14 février). Les trois associations rappellent également que l'adoption par le second parent implique, hors mariage, la perte de l'autorité parentale par le parent biologique que seule une nouvelle décision de justice pourrait rétablir. «Quand le législateur français prendra-t-il en compte les demandes des familles homoparentales et quand cesseront les bricolages auxquels ces familles sont obligées d'avoir recours?» s'interroge l'APGL. «Il y a urgence à légiférer, pour mettre fin à l'insécurité juridique des familles homoparentales», exige l'Inter-LGBT pour qui la question doit être l'«un des chantiers prioritaires de la prochaine législature». Le sujet s'est déjà invité dans la campagne présidentielle: dans un communiqué, la déléguée générale de l'UMP à la famille, Michèle Tabarot, rappelle l'opposition de son parti à l'adoption par les couples homosexuels. S'il faut «réfléchir aux moyens» de sécuriser la relation entre un enfant et le compagnon ou la compagne de son parent biologique, «il ne faut pas détourner l'esprit de la loi, l'adoption ne devant pas être utilisée à cette fin». La députée s'en prend aux magistrats qui «n'ont pas à priver les Français de ce grand débat national» (sic). Des magistrats qui n'ont fait qu'appliquer la loi… |
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