22/02/2007 Le procès intenté par le recteur de Notre-Dame de Paris à l'encontre d'Act Up-Paris, à la suite du mariage symbolique de deux femmes dans la cathédrale, a eu lieu hier, mercredi 21 février, au tribunal de grande instance de Paris (lire Quotidien du 21 février), qui rendra son jugement le 25 avril. Le bien-fondé de la démarche du recteur a été reconnu par le procureur de la République. Lors de l'audience, Me Jean-Didier Vogeli, l'avocat de l'association, s'est surtout attaché à ce que la notion de «parodie» de mariage ne soit pas utilisée pour désigner l'action d'Act Up-Paris –«parce qu'alors, cela relèverait du droit de la presse», explique-t-il. L'avocat du recteur, Me Laurent Delvolvé, estime que la plainte «est fondée sur l'atteinte aux principes fondamentaux de liberté de religion, de libre exercice du culte et de respect de l'affectation culturelle». «Les militants n'ont pas porté atteinte au déroulement de l'office», a répondu Me Vogeli. L'avocat du recteur et le procureur auraient d'ailleurs fini par reconnaître que l'action n'avait pas eu lieu pendant la messe. Aucune preuve n'a été apportée pour établir que les militants de l'association avaient été violents, comme le suggérait un communiqué de la cathédrale peu après les faits. Une plainte séparée pour «coups» a été déposée. Le recteur de Notre-Dame réclamait un euro de dommages et intérêts en réparation de son préjudice moral et la publication du jugement. |
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