18/11/2005 Le Parti travailliste norvégien, réuni en congrès au printemps, s'est opposé au droit des lesbiennes à recourir à l'insémination artificielle. Pourtant, aujourd'hui, la ministre de l'Égalité, Karita Bekkemellem, envisage une réforme dans le cadre de la création d'un mariage sexuellement neutre. En septembre dernier, une coalition dite «rouge et verte», composée du Parti travailliste, des centristes et du Parti de la gauche socialiste, a remporté les élections législatives, succédant ainsi au gouvernement dirigé par le chrétien-démocrate Magne Kjell Bondevik. De quoi satisfaire la communauté homo norvégienne? Il semblerait, puisque la ministre de l'Égalité ne s'arrête pas là. Elle réclame, entre autres, l'interdiction des discriminations pratiquées par les organisations religieuses. Un peu plus tôt cette semaine, l'Armée du Salut a licencié un des ses salariés qui travaillait pourtant pour l'organisation depuis 22 ans. Le motif: son homosexualité, peu appréciée par son nouveau patron. «Nous avons besoin de mesures légales qui permettent de faire face à de tels problèmes», estime Karita Bekkemellem, interrogée par le quotidien Dagsavisen. Elle précise: «Personnellement, je pense que ce cas est incroyablement triste, d'autant que l'Armée du Salut a toujours eu une approche chaleureuse à l'égard des plus faibles. Je ne peux pas excuser ce genre de chose.» |
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