05/03/2007 Bercy. 21h10. L'obscurité enveloppe le Palais omnisport ce vendredi 2 mars. Les premiers accords de La Poupée qui fait non retentissent dans la salle. Les spectateurs retiennent leur souffle. Le voilà qui s'avance. Depuis 34 ans que le public français l'attend, il a bien du mal à croire que c'est bien Michel Polnareff qui débarque simplement sur la scène de Bercy. Chemise blanche, pantalon de cuir noir, gilet assorti, la crinière blonde et les lunettes blanches sont également au rendez-vous. «Enfin», lance-t-il avant d'entonner a capella les premières paroles de Je suis un homme. Oui, sa voix est toujours intacte, il le prouve d'emblée. On peut passer aux choses sérieuses maintenant. Et le chanteur d'égrainer ses tubes: Lettre à France, Le Bal des Laze, Love me, Please love me, Tam-Tam, Goodbye Marylou, Dans la rue, On ira tous au paradis… Impressionnant, même si le chanteur apparaît un peu raide, voire gêné aux entournures sur cette immense scène qu'il aurait bien eu du mal à occuper sans l'aide de ses (excellents) choristes et musiciens. Un manque d'émotion certain –ou peut-être un trop-plein justement– qui l'empêche d'être en totale fusion avec son public. Dommage, mais la musique est là et c'est bien le principal. Lire aussi Têtu n°120. |
Webmaster / Éditeur : Monclubgay.com © | Réalisation : Nichetoo.net | ||
Conditions d'utilisation |
|