14/03/2007 La Cour de cassation a tranché dans son arrêt n°511, rendu hier, mardi 13 mars (lire Quotidien du 13 mars): «En l'état de la loi française actuelle, le mariage n'est possible qu'entre un homme et une femme», affirme-t-elle. Malgré la «déception» de Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier, Noël Mamère, qui avait marié le couple dans sa mairie de Bègles le 5 juin 2004, ne s'estime pas étonné et déclare qu'il «ne regrette pas une seconde un acte éminemment politique». Ce qui était «une question taboue» figure maintenant dans le programme des candidats de gauche, s'est-il félicité. C'est d'ailleurs la tonalité générale des réactions associatives depuis l'arrêt de la Cour: «Ce n'est pas une surprise, confirme Alain Piriou, porte-parole de l'Inter-LGBT. C'est la démonstration, si elle était nécessaire, que pour que deux personnes de même sexe se marient, il faut changer la loi». Le coprésident de l'APGL partage l'analyse: «Une fois de plus, la décision de la Cour de cassation nous démontre l'urgence d'un changement législatif pour répondre aux attentes de la société française», a déclaré Eric Garnier. Les deux associations vont d'ailleurs diffuser une information critique sur les positions des différents prétendants à l'Élysée à leurs adhérents. Du côté du Parti socialiste, Adeline Hazan et François Vauglin, respectivement secrétaire aux droits de l'homme et délégué aux questions LGBT du PS, notent que «seules les propositions de Ségolène Royal répondent aux problèmes quotidiens rencontrés par nos concitoyens et respectent la valeur républicaine d'Égalité». Cependant, «quel(le) que soit le-la candidat(e) élu(e) et la majorité parlementaire, nous travaillerons pour que d'ici cinq ans le mariage soit ouvert aux couples homosexuels», annonce déjà Alain Piriou. |
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