05/12/2005 Alors que les évêques de France, oscillant entre gêne et approbation, n'ont pas officiellement réagi à l'instruction papale interdisant l'ordination des prêtres homosexuels et gay-friendly (lire Quotidien du 29 novembre), leurs «confrères» de Belgique ont écrit un communiqué de presse, daté du 29 novembre, dans lequel ils expliquent leur réticence à appliquer un tel texte de manière dogmatique. Le communiqué rappelle que, lors de l'ordination d'un prêtre, il est effectivement nécessaire que l'Église s'assure que le candidat jouit d'une totale «maturité affective», afin de pouvoir «pleinement s'épanouir» dans le célibat consacré. «Celui qui se propose comme candidat, dit, en effet, le texte, mais qui présente de graves difficultés à vivre sa chasteté, ne peut être admis à la prêtrise.» Pourtant, pour les évêques belges, les candidats homosexuels ne sont pas moins capables que les candidats hétérosexuels de maintenir durablement leur célibat. «De tels critères de discernement sont appliqués dans les séminaires de notre pays à chaque candidat à la prêtrise, quelle que soit son orientation sexuelle. (…) L'instruction tient à rappeler que si l'orientation homosexuelle d'un candidat s'avère être un obstacle au célibat consacré librement consenti ou encore à une juste relation avec les hommes et les femmes, celui-ci ne pourra être admis au séminaire, poursuivent les évêques, qui expliquent l'instruction par la volonté de réagir à un phénomène de société nouvellement médiatique et d'accueillir les homosexuels à tout prix. Les évêques sont convaincus que les responsables de la formation intégreront les points d'attention de l'instruction dans leur évaluation globale des candidats à la prêtrise.» Autrement dit, un candidat qui aurait comme «défaut» unique une nature homosexuelle serait tout de même ordonné. http://www.catho.be/ |
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