20/04/2007 La campagne officielle pour le premier tour des élections présidentielles se clôt ce soir, vendredi 20 avril et les candidats récoltent leurs derniers soutiens. Hier, jeudi 19 avril, Klaus Wowereit a apporté son soutien à Ségolène Royal et appelé les Français «appuyer la candidate du Parti socialiste»pour le premier tour du scrutin. «La potentielle première présidente de la France mérite qu'elle soit soutenue, à l'intérieur et à l'extérieur de son pays, a déclaré dans un communiqué le maire gay et social-démocrate de Berlin. Les 100 propositions [de son pacte présidentiel] montrent que les problèmes politiques et les soucis des gens en France, sur le fond, ne sont pas différents de ceux des gens en Allemagne». De la même manière, José Luis Zapatero, le président du gouvernement espagnol, est venu soutenir la candidate lors de son dernier meeting à Toulouse. «Chaque fois qu'une maîtresse d'école colle une affiche avec le visage de Ségolène Royal, la France s'illumine. Ségolène c'est le changement, Ségolène c'est l'avenir», a-t-il déclaré devant une foule en délire. Du côté des associations, les consignes de vote vont bon train. Sans surprise, les mouvements homos au sein des partis politiques appellent à voter pour leurs candidats. GayLib «invite les gays, les lesbiennes, leurs familles et leurs amis à se méfier de "l'homophilie" trop récente et hypocrite de la candidate socialiste et à douter des propositions floues et incertaines du candidat centriste». Et appelle donc à voter pour le candidat de l'UMP. «Avec Nicolas Sarkozy, continuons à faire avancer la cause des gays et des lesbiennes, concrètement, rapidement et sans heurts», écrit GayLib. Homosexualité et socialisme (HES), qui avait organisé la semaine dernière une réunion de soutien avec des membres des partis socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes européens et des représentants des associations LGBT françaises, appelle évidemment à soutenir Ségolène Royal. Quant à l'Inter-LGBT, elle lance une seule «consigne de vote: voter, pour faire barrage à l'extrême droite», visant explicitement Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers. Mais l'association, dont le porte-parole a dit à titre personnel qu'il ne votera pas Nicolas Sarkozy, dénonce «les dérapages de fin de campagne, notamment certains amalgames entre homosexualité, pédophilie et comportements criminels». «Au moment du vote, c'est bien un ensemble de convictions individuelles qui détermine avant tout les choix politiques de la personne, et, au grand soulagement peut-être de certains candidats, les questions LGBT n'en sont qu'une partie. Toutefois, la lutte pour les droits humains n'est jamais secondaire dans une élection», conclut l'interassociative qui appelle les uns et les autres à un geste citoyen. (Avec AFP) |
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