26/04/2007 Le sous-directeur des libertés publiques et de la police administrative du ministère de l'Intérieur, a signifié par courrier au gratuit Illico qu'il était «susceptible d'entrer dans le champ d'application de l'article 14 de la loi du 16 juillet 1949» relative aux publications destinées à la jeunesse, de par «le contenu et la place faite à la pornographie» dans la revue. Il est reproché à Illico de présenter «des textes et des photographies de nature pornographique susceptibles de choquer les mineurs qui pourraient l'acquérir», et notamment d'illustrer des critiques de films X par des photos où l'on peut voir des sexes en érection. Il est aussi reproché à la revue de comporter «quantité de publicités, elles aussi illustrées, pour des sites Internet ou des serveurs de rencontres par téléphone explicitement sexuelles». Illico «s'est fait taxé d'austère, d'intello, voire d'ennuyeux […]. Il n'y a donc guère que les fonctionnaires du ministère de l'Intérieur pour voir en lui un magazine pornographique qui menacerait la jeunesse», écrit Jacky Fougeray, le directeur de la rédaction sur son site Internet. «Cette façon de s'en prendre au caractère sexuel de certaines séquences du contenu d'une publication gay dont la vocation est essentiellement informative pour tenter de la faire trébucher sur une loi ancienne à l'interprétation aléatoire est pernicieuse et révoltante. On se croirait revenu aux années Pasqua, quand cet ancien ministre de l'Intérieur avait lancé une offensive du même ordre contre Gai Pied», poursuit-il. Illico s'étonne de la généralité des reproches qui lui sont faits. «De quels textes, de quelles photos parle-t-on?», s'interroge Jacky Fougeray, qui a 15 jours pour répondre et transmettre ces observations au ministère de l'Intérieur. |
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