21/09/2001 Comme en 1991 pour la guerre du Golfe, le Pentagone a donné l'autorisation aux forces armées de suspendre la politique "Don't ask, don't tell" qui interdit aux membres homosexuels des forces armées de parler de leur homosexualité. Selon le San Francisco Chronicle, le Département de la Défense (DOD) a en effet annoncé que toutes les procédures de radiation, y compris celles à l'encontre de ceux et celles qui ont dévoilé leur homosexualité, sont suspendues. Cette politique s'appuie sur l'idée que si certains soldats font leur coming-out, cela nuira au moral et à la cohésion des troupes. Or en période de trouble, comme c'est le cas actuellement, le moral et la cohésion sont essentiels. On pourrait donc s'attendre à ce qu'une telle politique soit au contraire renforcée. Cherchez l'erreur. Pour C. Dixon Osburn, directeur exécutif du Servicemembers Legal Defense Network (SLDN), l'association qui défend les droits des homosexuels dans l'armée américaine, il s'agit d'une "reconnaissance explicite par le Pentagone que les gays et les lesbiennes peuvent servir leur pays, et ce avec honneur". C. Dixon Osburn espère cependant que l'armée n'engagera aucune procédure après la guerre, si guerre il y a, à l'encontre de ceux et de celles qui en auraient profité pour faire leur coming-out, comme elle l'avait fait après la guerre du Golfe: ce devrait être "une reconnaissance permanente de leur droit de servir leur nation tant en temps de guerre que de paix", a ajouté C. Dixon Osburn. |
Source : Têtu |
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