07/05/2007 Malgré la fougue des militants, la défaite hier soir de Ségolène Royal avec 46,94% des votes, laisse un goût amer parmi ses partisans. Alexandre Carelle, président d'Homosexualité et Socialisme (HES), qui s'est beaucoup engagé dans la campagne, relativise sa déception même s'il est déjà tourné vers la prochaine échéance, celle des élections législatives. «C'est une défaite certes, mais elle est honorable. Le score est faible mais la gauche revient de loin. Et le nombre de voix obtenu donne un sentiment beaucoup plus optimiste, car c'est la première fois qu'un candidat de gauche obtient ce nombre-là. Maintenant, nous devons essayer de reconstruire la gauche en vue des élections législatives.» Pour lui, la composition de la future chambre est un enjeu majeur, même s'il n'ose espérer à un renversement de tendance. «Le prochain scrutin est ouvert même si traditionnellement le réflexe légitimiste conduit à donner une majorité au président qui a été élu. Mais il est primordial qu'il y ait un maximum de députés de gauche élus, pour contrer les projets de Nicolas Sarkozy et porter ceux de la gauche.» Et en dehors de cette échéance, c'est l'avenir de la gauche qui est en jeu: «Il faut s'interroger sur notre capacité à dire les choses clairement, assumer nos propositions et les expliciter mieux. Et j'espère qu'au Parti socialiste, il n'y aura pas de retour en arrière sur les propositions que nous avons acté, notamment en matière d'égalité des droits. Nous devons les assumer. Aujourd'hui, la pire des choses serait qu'on en revienne à des règlements de comptes internes au PS et qu'on chercher des boucs émissaires en la personne de Ségolène Royal. Il y a aujourd'hui une gauche réformiste à côté d'une gauche antilibérale, et nous devons tenir les deux bouts de cette gauche, sans fermer la porte aux centristes. Il faut donc reconstruire la gauche, sans chercher à nous renier.» |
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