12/06/2007 La semaine dernière, notre confrère Midi Libre a relancé la polémique à propos du refus par le maire du Grau-du-Roi, Étienne Mourrut, de l'installation du campement de Aides sur la plage gay naturiste de l'Espiguette. Au point que Richard Tibérino, l'adjoint (UMP) au maire de Nîmes et vice-président national d'Élus locaux contre le sida (ELCS) a déploré cette situation, déclarant: «Loin de toute polémique, on ne peut que regretter que le travail de prévention auprès des homosexuels et des échangistes soit revu à la baisse par rapport à la loi littoral.» Le paradoxe de la situation est que cette interdiction date de 2006 et que pour cette année, Aides n'a même pas envisagé de demander d'autorisation. Contactée par Têtu, Manuelle Bos, chargée des projets régionaux à Aides Auvergne-Grand Languedoc, se dit «éloignée de cette polémique. Au contraire, nous avons su réagir intelligemment à la situation en redéployant notre dispositif sur tout le littoral Languedoc-Roussillon. Tout en passant trois fois par semaine à l'Espiguette, nous irons sur plus de plages encore, là où le taux de prévalence de séropositivité est nettement plus élevé.» En Languedoc-Roussillon, les contaminations chez les homos et les bi représentent plus de 31% des nouveaux cas diagnostiqués (chiffre InVS, année 2005). |
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