Samedi 16 juin, à l'occasion de la Marche des fiertés toulousaine, et après la cérémonie en hommage aux déportés et internés homosexuels européens, l'association des «Oublié(e)s» de la Mémoire a lancé une pétition sur son site. Elle entend presser le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, d'accorder une dérogation afin que la commission chargée des noms des rues attribue celui de «Pierre-Seel» à une rue de la ville, avant le délai légal de quatre ans. Décédé en 2005 à Toulouse (lire Quotidien du 28 novembre 2005), Pierre Seel était le seul déporté français à avoir témoigné de son histoire. Interrogé par Têtu en janvier 2007, Jean-Luc Moudenc exprimait des réserves: «Je me demande si cette plaque n'aurait pas davantage de sens à Mulhouse, où le destin de cet homme avait basculé» (lire l'Agenda de Têtu n°118). À la veille de sa défaite aux élections législatives pour le Nouveau centre, le maire a fait une apparition au village associatif et festif qui clôturait la Marche, sans faire de commentaires à ce sujet.
Source : Par Jérôme Gac pour Têtu - Copyright tetucom 2007