Le ministère de l'Education nationale a implicitement reconnu lundi 26 février l'existence de PaCS blancs parmi les enseignants mais a indiqué qu'il n'était "pas question" d'enquêter sur ceux qui contractent de tels PaCS blancs afin de bénéficier d'une mutation plus rapide.
"Il y a toujours des gens qui utilisent les lois à leur profit", a indiqué le ministère, qui a refusé de confirmer l'existence de 4.000 PaCS blancs dans l'Education nationale, un chiffre cité par l'hebdomadaire Le Point.
"Nous n'avons ni les moyens ni le désir d'aller vérifier que ces personnes ont bien détourné la loi. Que dirait-on si l'Education nationale allait se mêler de leur vie privée, sans compter qu'organiser sa vie commune peut prendre des formes tellement diverses que nous serions effectivement en situation parfaitement délicate", a déclaré sur France Info, Pierre-Yves Duwoye, responsable des ressources humaines au ministère.
Il a souligné que "toute tricherie est condamnable" et que les PaCS blancs "ne sont pas tout à fait un comportement citoyen qu'on attend de la part d'enseignants" (avec AFP).