05/10/2007 Le député du Nord Christian Vanneste, élu au titre du CNI (Centre national des indépendants) mais intégré après les législatives au groupe UMP (lire Quotidien du 27 juin), malgré sa condamnation pour propos homophobes (lire Quotidien du 26 janvier), met désormais le cap sur la ville de Tourcoing. Et selon nos informations, sa candidature au titre de l'UMP ne devrait pas rencontrer d'obstacles. «Le candidat qui sera soutenu par l'UMP, c'est Christian Vanneste», explique à Têtu le député et secrétaire départemental de la fédération UMP du Nord, Thierry Lazaro. «Je ne vois pas qui pourrait aller contre cette candidature, poursuit-il, surtout au vu de ses résultats aux législatives.» Christian Vanneste a en effet obtenu près de 60% des suffrages au deuxième tour. De fait, aucun autre candidat UMP n'est sur les rangs pour prendre le fauteuil de Jean-Pierre Balduyck (PS), l'actuel maire de Tourcoing. Selon un article du journal Le Monde daté du 2 octobre, Nicolas Sarkozy, faisant ses comptes avant les municipales, considère la ville comme étant «à sa portée». Avant son élection à la présidence de la République, celui-ci avait pourtant assuré à Têtu qu'il n'avait «rien à voir avec lui» (lire interview). Apparemment, les résultats électoraux du candidat homophobe auront changé la donne… sa candidature doit toutefois être officialisée par la commission d'investiture de l'UMP, qui pourrait trancher mi-octobre. Lors de sa conférence de presse de rentrée, Pierre Mauroy, président de la communauté urbaine de Lille, a appelé les électeurs de Tourcoing à élire «un maire républicain» et estimé que cette élection municipale «ne sera pas ordinaire. Cela peut devenir un problème national», a-t-il conclu. http://www.tetu.com/rubrique/mag/mag_dossier_detail.php?id_dossier=264 |
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