08/10/2007 «Nous voulons la dépsychiatrisation des transidentités et la dépathologisation des intersexes», résume Ali, 26 ans, l'un des organisateurs de la marche fédératrice des transidentités. Le collectif Existrans a rassemblé plus de 400 personnes à Paris et Marseille, samedi 6 octobre, lors de la 11e marche contre la psychiatrisation des transsexuels. Une action qui, cette année, dépassait les frontières de la France. En Espagne, la première édition a rassemblé 300 personnes au total à Barcelone et Madrid hier, dimanche 7 octobre. À Paris, le slogan «Une femme, c'est comme ça, un homme c'est comme ça. Ta gueule, le psy, tu nous fatigues!» a notamment été scandé. Parmi les associations participantes figuraient Résistrans, créée en septembre dernier, mais aussi Act Up Paris, les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, Chrysalide, les Putes, le Syndrome de Benjamin, le Mag, Sos homophobie, le CGLBT, les Panthères Roses, HES et, pour la première fois, Amnesty International. Les manifestants refusent que les trans soient considérés par les médecins comme des malades mentaux qui souffriraient d'une «dysphorie de genre». Ils appelaient l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à supprimer le trouble de l'identité sexuelle de la classification des maladies mentales, qui sera révisée en juin 2008. Ils appellent aussi les scientifiques à se pencher sur les conséquences des traitements hormonaux conjoints avec ceux du VIH, car «30% des femmes transsexuelles sont séropositives et il n'y a aucune étude épidémiologique», rappellait Hélène Hazera, tandis que les manifestants marchaient au rythme de «Vous faites le silence sur le sida des trans!». Lire le compte rendu détaillé de la Marche. http://www.tetu.com/rubrique/mag/mag_dossier_detail.php?id_dossier=314 |
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