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Le directeur de l'information de France Inter s'exprime sur Media-G.net. | 09/03/2001 Le 6 février dernier, à 7h36, un journaliste de France Inter dérapait à l'antenne, expliquant que l'abbé Jean-Luc Heckner, jugé pour viols sur mineurs par la cour d'assises de Colmar, avait eu une "enfance sans histoire, mais dès 14 ans déjà, l'homosexualité est là". Deux phrases auparavant: "Les assises cherchent à comprendre comment quelqu'un qui a eu des relations homosexuelles depuis l'adolescence, et ne s'est pas arrêté, a-t-il pu comme ça passer inaperçu dans son comportement jusqu'à devenir curé" (lire édito et Timbrez dans Têtu n°54). Bertrand Vannier, Directeur de l'Information de France Inter, donne sa version des faits sur le site de Média G: "Il y a eu effectivement un débat en conférence de rédaction. A France Inter, nous sommes assez démocratique, vous savez ! Plusieurs journalistes ont affirmé avoir été frappés, choqués par ce qui s'est dit sur l'antenne. Pour ma part, je dirai qu'il s'agit d'un glissement sémantique. Le journaliste ne l'a pas fait exprès. Il n'y a pas eu dérapage volontaire, il n'y a pas eu volonté de faire passer un message homophobe. En fait, nous avons fait deux erreurs. D'abord, le journaliste n'a pas relu son papier. Ensuite, nous, à Paris, nous n'avons pas réécouté le son avant de le passer à l'antenne. Pour tout dire, c'est une vraie connerie !". Média G embraye: " Etes-vous intervenu à France Inter et dans les rédactions locales pour éviter à l'avenir un tel dérapage ?" Réponse: "Non puisqu'il n'y avait pas d'intention malveillante. Je n'ai pas jugé utile de faire une note de service à toutes les rédactions". Une banale histoire d'homophobie ordinaire. Plus d'infos sur http://www.Media-G.net |
 | Source : Têtu |
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