10/01/2008 Suite à l'information révélée par Têtu sur l'interdiction en France de la fabrication et de la vente des poppers (lire Quotidien du 4 janvier), le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg) s'inquiète que cette interdiction n'entraîne les consommateurs à se tourner vers des produits beaucoup plus dangereux. «On a très peur qu'en interdisant les poppers actuels on entraîne automatiquement nos clientèles vers les nitrites déjà interdits en France et qui sont en vente sur internet», a souligné à l'AFP le président du Sneg, Gérard Siad, qui a craint en outre un regain de l'utilisation de substances «plus lourdes». Déjà, des consommateurs peuvent se procurer sur le web des produits plus puissants, et donc plus dangereux. Selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, les poppers sont la substance la plus consommée des drogues illicites après le cannabis: 6% des hommes l'ont utilisé au moins une fois dans leur vie, contre 2,2% des femmes. Associé à du Viagra, le popper entraîne des risques cardiaques qui peuvent être mortels (lire Quotidien du 23 août 2005). Par ailleurs, le président du Sneg confirme que les grossistes et distributeurs, dont les poppers peuvent constituer jusqu'à 15% du chiffre d'affaires, pourraient déposer un recours devant le Conseil d'État. |
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