Le business gay semble, lui aussi, être touché par la crise. Selon la newsletter du site E-llico, de nombreuses adresses du quartier du Marais à Paris ont déjà disparu. Un sex-club (le TX), une soirée (le Hole next) et un troisième sex-shop (une boutique IEM) ont ainsi successivement fermé leurs portes.
«Si quelques ouvertures sont venu ranimer la flamme, comme une nouvelle pâtisserie du groupe Gay Choc rue Rambuteau ou le cruising bar DMX, les disparitions s'enchaînent mois après mois», écrit le magazine en ligne, qui note aussi de nombreuses fermetures d'établissements en province. Selon le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg), «le nombre de cessations d'activité des commerces gay et gay friendly est bien supérieur aux ouvertures de nouvelles enseignes, aussi bien dans la capitale qu'en régions».