«Faut-il des morts à la Gay Pride de Moscou pour que la Cour Européenne réagisse?» C'est la question que se posait la cinquantaine de militants russes, biélorusses et français qui ont manifesté le vendredi 13 février à Strasbourg. Certains ont fait 3.000 kilomètres pour dénoncer au cœur de l'Europe la lenteur que la justice européenne met étrangement à condamner la Russie. Car Moscou refuse toujours d’autoriser les marches des fiertés… Or en 2005, il n'avait fallu que 18 mois pour obliger la Pologne à respecter le droit de rassemblement… L'association Tapages était coorganisatrice de la manifestation.