10/03/2006 Le 20 octobre 2005, trois jours avant le second tour des élections présidentielles, des habitants de Varsovie avaient découvert près d'arrêts d'autobus, de ponts et de grands croisements, 13 paquets contenant de fausses bombes (lire Quotidien du 21 octobre 2005). Au même moment, des courriels de revendication, provenant de deux organisations LGTB jusqu'alors inconnues, les Brigades PowerGay et Fort Pédé, étaient envoyés à plusieurs rédactions. Cette action y était présentée comme une manifestation de vengeance et une démonstration de force, après la polémique sur la répression des gay prides polonaises, à Poznan notamment. Mais très vite, une partie des commentateurs avait suggeré que l'action était une provocation de l'entourage du candidat au poste présidentiel, Lech Kaczynski. Depuis, ce dernier a été élu président de la République polonaise et l'enquête n'a rien donné. L'affaire aurait pu tomber dans l'oubli si Roman Giertych, le leader du parti d'extrême droite ultrahomophobe, la Ligue des Familles Polonaises, ne l'avait pas relancé ces derniers jours: Roman Giertych, qui est président de la commission parlementaire relative aux services secrets, a exprimé sa volonté de «demander publiquement au ministre de la Justice, Zbigniew Ziobro, quels sont les résultats de l'enquête de l'affaire des fausses bombes et s'il est vrai que l'entourage du président Kaczynski est à l'origine de cette provocation». Ces allégations selon lesquels des agents des services secrets seraient les auteurs de l'action et qu'ils auraient agi pour le compte du président de la République ont été reprises dans la presse, créant un scandale sans précédent. |
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