10/03/2009 L'Assemblée a voté lundi soir à l'unanimité la levée de l'anonymat «en cas de nécessité thérapeutique et dans l'intérêt du patient» lors des consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) du sida et des hépatites. «En cas de nécessité thérapeutique et dans l'intérêt du patient, le médecin peut procéder à la levée de l'anonymat sous réserve du consentement de la personne intéressée», précise un amendement de plusieurs députés UMP. Il a été complété par un sous-amendement qui précise que le consentement doit être «exprès, libre et éclairé». Les deux amendements ont été votés à l'unanimité dans le cadre de l'examen du texte santé de la ministre Roselyne Bachelot, qui a donné un avis favorable. Ils doivent encore être votés au Sénat. «L'anonymat n'apparaît pas toujours favorable à la continuité des soins», argumentent les auteurs de l'amendement. «En cas de résultat positif, le maintien de l'anonymat ne permet pas d'organiser la prose en charge médicale immédiate de la personne». «De la même manière, le maintien de l'anonymat ne permet pas au médecin de délivrer à un patient un traitement préventif en cas de risque d'exposition récente au VIH», poursuivent-ils. Le Conseil national du sida, dans son rapport du 16 novembre 2006, avait recommandé une adaptation du principe d'anonymat lors des consultations de dépistage, rappellent-ils. Tout en votant pour, la députée PS Catherine Lemorton a prévenu le gouvernement et sa majorité que dans le cas des patients sans-papiers, la levée de l'anonymat n'intervenait pas «pour les reconduire à la frontière mais pour qu'ils accèdent à notre système de soin le plus vite possible». (avec AFP) |
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