Dans un communiqué de presse du 27 mars dernier, le Conseil national du sida (CNS) alerte les pouvoirs publics sur la situation des malades étrangers.
Selon le Conseil, des situations inacceptables perdurent et empêchent les étrangers d'accéder à leurs droits.
Ainsi certaines préfectures continuent de délivrer aux étrangers sans papier des autorisations de séjour provisoires (APS) de courte durée, alors que la loi dite Chevènement de 1998 prévoit que les étrangers malades puissent bénéficier d'une carte de séjour d'un an assortie d'une autorisation de travail de plein droit.
Pour le CNS, cette disposition est la seule solution garantissant aux étrangers malades de pouvoir se soigner et travailler. Les pratiques dénoncées par le CNS contribuent "à aggraver les situations de précarité sociale, et à remettre en cause la prise en charge médicale".
Le Conseil demande également que la loi prenne en compte la situation des séropositifs, qui sans nécessiter de traitement, ont besoin d'une prise en charge médicale et qui doivent de ce fait pouvoir rester en France pour se soigner.
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