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Afrique du Sud: Une femme qui accuse l'ancien vice-président de viol explique être «lesbienne» | 13/03/2006 Une jeune femme de 31 ans, qui poursuit Jacob Zuma, l'ancien vice-président sud-africain pour viol a expliqué être «lesbienne» lors du procès, qui s'est ouvert le 6 mars devant la Haute cour de Johannesburg, rapporte le site d'information homo Mamba Online. L'avocat de Jacob Zuma, qui a toujours plaidé son innocence et admis une relation «consentante» avec la plaignante, a axé son interrogatoire sur la vie sexuelle de celle que certains surnomment Khwezi. Une manœuvre inhabituelle lors de laquelle Kemp J. Kemp, qui n'exclut pas un complot politique contre son client, a notamment tenté de démontrer que l'accusatrice avait plusieurs fois porté des accusations de viol sans en apporter la preuve et qu'elle a fait un séjour psychiatrique au Zimbabwe voisin. Un passage qui, selon la mère de Khwezi, s'explique par l'une des agressions sexuelles qu'elle a subie enfant. Face à ce tir nourri de questions, la militante de lutte contre le sida, elle-même séropositive, a déclaré: «J'en ai vraiment assez que ma vie privée soit étalée, je ne vois pas ce que cela apporte, je suis révoltée.» La mère de «Khwezi» a pour sa part indiqué avoir subi des pressions pour que sa fille retire sa plainte et que l'accusé avait présenté des excuses et proposé une indemnité financière pour réparer le mal. Ce que la femme de 64 ans a refusé, estimant la proposition «offensante» et comme ne pouvant réparer «la torture et l'abus subis par [elle] et [son] enfant». |
Source : Par Habibou Bangré pour Têtu
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