11/04/2001 Selon l'AFP, le groupe pharmaceutique américain Merck a commencé depuis février un essai destiné à tester chez l'homme un vaccin expérimental contre le VIH à base d'acide désoxyribonucléique (ADN). L'approche adoptée par les chercheurs de Merck vise ainsi à stimuler la production d'une variété spécifique de globules blancs, les CD8, aussi appelés "cellules tueuses" en raison de leur capacité à détruire les cellules infectées par le virus. Les résultats des premiers essais sur le singe, publiés en octobre 2000 dans la revue Science, ont montré que chez les singes ayant reçu le vaccin, le virus était resté à des niveaux indétectables dans le sang. L'an dernier, estimant la réponse immunitaire toujours insuffisante, les chercheurs ont utilisé un nouveau vecteur pour leur vaccin, en accrochant les bouts d'ADN du virus à un adénovirus, un microbe très violent responsable de la grippe et auparavant rendu inoffensif. Les premiers résultats ont été jugés très encourageants. Ainsi, six singes ont été vaccinés puis infectés par le SIV, la forme simiesque du VIH. Huit mois plus tard, ils étaient toujours en bonne santé. Le vaccin n'est pas parvenu à empêcher l'infection initiale, mais a réussi à diminuer la charge virale et empêcher la réplication du virus. Les essais chez l'homme, menés aux États-Unis, visent à découvrir si ce même type de vaccin à base d'ADN associé à un adénovirus peut susciter la même réponse immunitaire. Mais l'industriel précise d'emblée que cette première phase appelée d'immuno-généticité pourrait durer jusqu'à trois ans. |
Source : Têtu |
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