31/03/2006 Une députée fédérale belge du parti Ecolo a écrit à son ministre des Affaires étrangères, le 21 décembre 2005, pour savoir si la Belgique et l'Union européenne envisageaient d'aider 11 homosexuels présumés (ils sont aujourd'hui neuf) incarcérés au Cameroun depuis le 1er juin 2005 (lire Quotidien du 3 juin 2005). Dans la réponse à sa question parlementaire, Karel de Gucht explique à Zoé Genot que le royaume «ne saurait tolérer de telles violations des droits de l'Homme». Le ministre a toutefois souligné qu'aucune démarche bilatérale n'avait été engagée car «notre pays accorde la préférence à une approche multilatérale. (…) C'est ma conviction qu'une action commune soutenue de l'Europe a plus de chances d'arriver à des résultats que des initiatives bilatérales prises individuellement». Il indique qu'un «dialogue politique structuré (…) mené au nom de l'Union européenne» avec les autorités camerounaises a permis quelques progrès en matière de droits de l'être humain, mais qu'«il est naturellement primordial de continuer de suivre l'évolution réelle sur le terrain». Revenant sur le cas des prétendus homos emprisonnés, il qualifie les faits de «regrettables», en précisant que le dialogue politique a également pour objectif de permettre «de faire la clarté et d'aider à ce que de telles pratiques appartiennent un jour au passé. De manière générale, notre pays et l'Union européenne plaident au sein des instances internationales pour éliminer toute forme de discrimination». La parlementaire Zoé Genot a notamment déposé des propositions de loi relatives à l'adoption par les couples du même sexe et à la reconnaissance de la filiation. |
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