26/05/2009 REVUE DE PRESSE. Pas facile de faire son coming out lorsqu'on porte un uniforme. Le quotidien régional a mené l'enquête. Quelques jours après le dépôt de plaintes de deux policiers municipaux de Cannes victimes d’homophobie, le quotidien régional La Provence a écrit un article sur la situation des policiers gays dans notre pays, intitulé «pour les flics gays, l’obligation de vivre cachés». On y apprend que 80 à 90% des adhérents de Flag !, l’association des policiers gays et lesbiens, préfèrent taire leur orientation sexuelle sur leur lieu de travail. «Parce qu’il y a encore l’idée qu’un homosexuel manque de virilité et qu’un bon flic est un flic viril», analyse Jérôme Vicart, le président de l’association. «Harcèlement moral» Et des histoires comme celle de Cannes, «il y en a d’autres en France», assure Jérôme Vicart. Dernier cas connu : la plainte déposée par plusieurs agents de la Police aux frontières (PAF) à Orly pour «harcèlement moral» et «discrimination». En cause : des inscriptions racistes, des propos homophobes et des remarques sexistes. Résultat, parmi les adhérents de Flag !, certains préfèrent ne pas faire leur coming out sur leur lieu de travail. «Signe que même pour un militant de la cause, le coming-out dans un commissariat n'a rien d'une évidence», conclut la journaliste de La Provence. |
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