02/05/2001 Dans un communiqué de presse du 26 avril, Act Up-Paris demande au gouvernement d'autoriser les techniques d'assistance à la procréation pour les couples dont l'homme est séropositif. Ces techniques, permettant de réduire les risques de contamination, sont uniquement réalisées dans le cadre de deux essais de l'ANRS, l'un à Paris, l'autre à Toulouse, des essais qui ne peuvent prendre en charge que quelques dizaines de couples. Selon Act Up, des centaines d'autres attendent de pouvoir bénéficier de ces techniques. Dans d'autres pays d'Europe, comme l'Espagne, l'Italie et la Belgique, les structures médicales accueillent les couples sérodifférents depuis des années. Act Up cite les données de l'équipe italienne du professeur Semprini, qui a pratiqué près de 2.000 inséminations, donnant lieu à environ 350 naissances sans qu'aucun cas de séroconversion ne soit intervenu. En France, alors qu'un groupe de travail s'est réuni pendant plusieurs mois à l'initiative de la secrétaire d'État à la santé, Dominique Gillot, les associations, attendent toujours de son successeur, Bernard Kouchner, qu'il signe le décret d'application permettant la prise en charge des couples sérodifférents. |
Source : Têtu |
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