20/07/2009 Suite de notre reportage à bord de la première croisière française gay et lesbienne. Stéphane et Fabien ont gagné leur billet grâce au jeu-concours organisé par TÊTU. Clientèle, environnement homo... Ils nous confient leurs impressions à bord. Ils rentrent tout juste de leur escale à Barcelone, et prennent tranquillement l'apéritif près de la piscine. Le tout sans payer! Stéphane et Fabien, deux Parisiens, ont obtenu leur place sur le bateau en remportant notre jeu concours organisé il y a quelques semaines. «Je participe à tous les jeux concours. Quand TÊTU m'a appelé pour me dire que j'avais gagné, je ne me souvenais même plus que j'avais joué», rigole Stéphane. Une bonne surprise aussi pour Fabien. «Presque un voyage d'études» Leur seul stress à été de concilier cette semaine de vacances surprise avec celle qu'ils avaient déjà prévue quelques jours avant à New York. «On a juste eu le temps de faire un saut à Paris, de faire trois lessives, et de foncer sur le bateau pour enchaîner», explique Stéphane. Après quelques jours de croisière, il n'a qu'un mot pour décrire son séjour : parfait. Et il confie, avec un petit sourire énigmatique, profiter au maximum de tous les avantages du paquebot. Il semble connaître toutes les coursives du navire et la plupart des autres passagers, qu'il observe attentivement. Pour ce maître de conférence en géographie, spécialisé dans le tourisme gay et capable d'énumérer toutes les destinations homo les plus méconnues, la semaine est «presque un voyage d'études». «Je me demandais comment serait la clientèle, explique-t-il. Aux Etats-Unis, les croisières sont thématiques et ne rassemblent par exemple que des body buildés ou des bears. Ici, tous les genres de gays sont mélangés, c'est bien !». «Pas de discussions sur la rougeole des enfants» Et il poursuit en vantant la pertinence et l'utilité des séjours 100% gay : «C'est légitime de rechercher l'entre soi. Plein de gens doivent se cacher toute l'année. Pendant leurs vacances, ils ont besoin d'être à l'aise et de se défouler, sans subir les conversations des hétéros sur la rougeole de leurs enfants». Stéphane n'a qu'un regret sur la vie à bord, qu'il annonce en éclatant de rire avant de partir réserver sa place pour les excursions sur les plages d'Ibiza : «le club enfant du bateau ne sert à rien cette semaine. Ils auraient pu le reconvertir en zone naturiste». |
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