30/07/2009 Une étude a évalué l'impact de cet effet secondaire des traitements sur la vie des personnes séropositives. TÊTU en dévoile les premières conclusions. C'est un effet secondaire des traitements contre le virus du sida: la masse graisseuse se répartit différemment sur le corps. Ce phénomène, mis en évidence il y a dix ans, a fait l'objet d'une étude menée par Sida Info Service avec le soutien des laboratoires Abbott. TÊTU livre en primeur la teneur des résultats qui seront publiés à la rentrée sous le titre «Impact des lipodystrophies sur la qualité des personnes vivant avec le vih». Impact sur la vie sexuelle et les loisirs En mars 2009, 97 personnes ont donc été interrogées, dont 81 hommes. Plus d'un tiers des participants n'ont pas vu ce problème diagnostiqué par leur médecin traitant ou leur infectiologue. Beaucoup se disent en manque d'informations. L'impact sur l'observance est réelle, puisque 6 personnes ont décidé d'arrêter leur traitement, même si la majeure partie des sondés ne modifie pas leur prise quotidienne. Certaines ont aussi observé une amélioration de cet effet secondaire après un changement de thérapie. Toutefois, 87% des personnes interrogées jugent que l'impact des lipodystrophies est négatif, notamment sur leur vie sexuelle et leurs loisirs. Un témoin souligne même qu'il a organisé sa vie de façon à sortir le moins possible de chez lui...Plus que jamais, la recherche doit se poursuivre et la prise en charge doit s'améliorer. |
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