09/09/2009 Le leader du MoDem a répété sur France Inter sa position pour les droits des couples homosexuels au mariage et à l'adoption. Une position qui n'est ni nouvelle… ni sans contradictions. A nouveau au centre de l'actualité politique, et alors qu'il a proposé une «offre publique de dialogue» au Parti socialiste, le président du Mouvement démocrate (MoDem) a été amené à se prononcer une nouvelle fois sur ses propositions à l'égard des couples homosexuels. Une position en retrait par rapport aux propositions du PS, et qui ne fait que réitérer ses discours lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007. Interrogé par un auditeur de France Inter hier, mardi 8 septembre, sur ce qu'il pense «de l'alignement des droits des couples homosexuels sur ceux des couples homosexuels», François Bayrou se dit «pour l'égalité des droits, civile, sociale». Pas de mariage, mais l'adoption simple L'égalité des droits, vraiment? Tout d'abord, le leader centriste refuse le mot de «mariage» aux homosexuels. «Il y a aussi dans la société des choses précieuses qui se sont transmises de génération en génération. Et beaucoup de gens qui sont attachés à cette idée que le mot mariage représente l'union d'un homme et d'une femme, et cela mérite aussi du respect.» «Des enfants qui sont élevés par des couples homosexuels, il y en a beaucoup en France, ajoute François Bayrou. 300.000, dit-on. (…) Les célibataires ont droit à l'adoption. J'ai proposé non seulement que (les homosexuels) aient droit à l'adoption, mais également qu'il puisse y avoir délégation de droits parentaux à d'autres membres d'un couple. En tout cas moi, je ne suis pas choqué par le fait que des enfants puissent avoir des parents homosexuels.» Rien de neuf Des propos similaires à ceux tenus lors de l'élection présidentielle en 2007. Il se prononçait alors pour l'adoption simple – des responsabilités juridiques similaires à celles des parents d'origine, sans se substituer aux liens de filiation de ceux-ci et avec moins de conséquences, comme celles de la nationalité de l'enfant par exemple – et pour une union civile à défaut de mariage. Reconnaissons au leader du MoDem le mérite de la continuité, dans sa réponse à cette question, apparemment non préparée. Et s'il ne répond pas directement aux questions précises de l'auditeur (sur la retraite, la mutuelle), il répète, sans aller plus loin ni reculer, sa position de 2007. Une position de centriste? |
Webmaster / Éditeur : Monclubgay.com © | Réalisation : Nichetoo.net | ||
Conditions d'utilisation |
|