30/05/2006 Homosexuelle oui, lesbienne non. En annonçant que Massimo Saia, sénateur d'Alliance nationale, critiquait le choix de confier le ministère de la Famille à Rosy Bindi «parce qu'elle est lesbienne», le présentateur du Tg1, journal télévisé de la Rai1, Davide Sassoli, a censuré ce «gros mot», préférant en utiliser un autre qu'il jugeait plus conforme: «homosexuelle». Les gouvernements changent mais pas la grand-messe du Tg1. Du reste, remplacer le mot lesbienne par homosexuelle exprime le retour du machisme. Pourtant, c'est grâce à cette trouvaille misérable de Massimo Saia que le mot lesbienne a été dédouané en paraissant pour la première fois à la une de tous les journaux italiens. «Bref, à cause d'un imbécile, maintenant on arrive à se servir d'un mot qui provoquait de l'urticaire, qui est un tabou dans la politique et dans notre culture. À droite comme à gauche, a déclaré Titti De Simone, fondatrice d'ArciLesbica et députée du Parti de la refondation communiste. Un mot acceptable jusqu'ici seulement sur les magazines papier glacé où l'on parle de lesbienne chic, sinon il est utilisé comme mot méprisant.» |
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