02/11/2009 Louis Nicollin, le président du club de football de Montpellier, a à nouveau dérapé samedi soir suite à la défaite de son club, qualifiant Benoît Pedretti, capitaine de l'AJ Auxerre, de «petite tarlouze». Louis Nicollin, que le Figaro présentait il y a trois jours encore comme «un personnage de légende, truculent et généreux» (sic), s'est encore distingué par une saillie homophobe dont il a désormais le bien triste secret. Interrogé hier soir par Canal+, à l'issue du match de L1 Auxerre-Montpellier (2-1), Louis Nicollin a déclaré tout de go: «Auxerre a été meilleur. Pedretti a tout commandé sur le terrain, mais celui-là, quand il va venir à la Mosson, on va s'en occuper. [...] Lui c'est une petite tarlouze.» La légende continue à se fissurer. «Inacceptable» Le président du Montpellier Hérault Sport Club n'a pas digéré l'exclusion de son milieu de terrain Alberto Costa après deux cartons jaunes pour fautes sur Benoît Pedretti (61e -carton jaune pour les deux joueurs- et 75e). Toujours sur Canal+, le capitaine d'Auxerre de 28 ans a commenté les propos du doyen des dirigeants de clubs de L1: «J'ai beaucoup de respect pour l'homme, ce qu'il a fait pour le football français et la ville de Montpellier. Maintenant entendre une insulte comme ça, je pense que c'est inacceptable.» Précédents Le Paris Foot Gay a aussitôt réagi demandant «que de réelles sanctions soient prises à l'encontre de Louis Nicollin qui devrait être un exemple». Le PFG espére que son nouveau dérapage, après ces sorties sexistes de 2000 et 2009 et homophobes de 2007, suscitera de la part des instances du football professionnel la même réaction d'indignation que celles du football loisir dans l'affaire du Créteil Bébel. Dans cette affaire, seul le joueur insulté peut porter plainte, aucune association LGBT ne pouvant juridiquement se substituer à lui. |
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