08/06/2001 La mairie de Vitrolles (MNR) a été condamnée pour "désistement abusif et tardif" de son appel d'un jugement des prud'hommes de Martigues (Bouches-du-Rhône) la condamnant pour le licenciement sans causes réelles et sérieuses d'une directrice de cinéma, a-t-on appris auprès de l'avocat de la licenciée. La Société d'économie mixte (SEM) Vitrolles, émanation de la municipalité, a été condamnée à verser 30.000 francs de dommages et intérêts à Régine Juin, au titre du désistement abusif et tardif et 10.000 francs pour couvrir les frais de justice. Ces sommes s'ajoutent aux indemnités accordées en décembre 1999 à la licenciée, a indiqué Me Michel Jancou. Les Prud'hommes avaient accordé à Régine Juin licenciée en juin 1997, 120.000 francs d'indemnités et plus 10.000 francs pour les frais de procédure (lire http://Tetu.com/nouvelles/1999-12/#334 et http://tetu.com/archives/1998-12/2/, ainsi que le dossier sur l'extrême-droite de Têtu n°30). La SEM, qui avait fait appel de ce jugement, s'était desistée le 31 mai, jour de l'audience, devant la cour d'appel. Mme Juin, directrice du cinéma municipal "Les Lumières", avait été licenciée par la mairie alors FN de Vitrolles après avoir refusé de déprogrammer "L'@mour est à réinventer", une série de courts-métrages sur l'homosexualité, destinés à prévenir la propagation du sida (avec AFP). |
Source : Têtu |
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