11/06/2001 "On va réveiller la ville" ou bien "Le placard au placard", c'est à ces mots scandés dans les rues les plus animées de Caen, samedi 9 juin, que près de 500 personnes ont défilé pendant deux heures lors de la première Lesbian & Gay Pride de l'histoire de la capitale de la Basse Normandie. Chars, fumigènes, distribution de capotes, gogo-boys et quelques drag-queens ont animé la fête, qui s'est terminée place du Théâtre par une minute de silence pour le vote d'une loi contre l'homophobie. De nombreux participants étaient venus des départements limitrophes et notamment de la Manche. Leur affluence a même étonné les organisateurs. Entre 800 et "plus d'un millier" de personnes, selon la police et les organisateurs, ont participé samedi à Nantes au septième défilé de la Lesbian & Gay Pride. Dans une ambiance très festive, au son des traditionnels sifflets, une dizaine de chars bondés ont défilé dans l'après-midi à Nantes sous le regard souvent interloqué et amusé des passants faisant leurs courses du week-end. Parmi les thèmes retenus pour les chars, les passants ont pu apercevoir le char façon treillis avec ses pseudos-militaires aux lunettes noires ou encore le char des "vaches folles", en déguisement blanc tâché de noir. Derrière, un char équipé d'une piscine gonflable remplie d'eau fabriquait de la mousse en abondance, qui s'échappait comme de la neige dans les rues du centre-ville en se mélangeant aux confettis. Portant des ballons multicolores et brandissant des banderoles proclamant "Gays et lesbiennes, citoyens à part entière" ou "Pour en finir avec la discrimination", les manifestants ont également déroulé au-dessus d'eux un immense drap aux couleurs arc-en-ciel, symbole de la communauté gay. Les participants sont venus de l'ensemble de la région des Pays-de-la-Loire (Laval, Angers, Le Mans ou encore la Vendée), mais aussi du Morbihan voisin. |
Source : Têtu |
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