14/11/2009 La décision du tribunal administratif de Besançon d'accorder l'agrément d'adoption à Emmanuelle B. a relancé le débat sur l'adoption par des couple homos. Pour l'Eglise catholique, seul un couple «constitué par un homme et une femme» doit pouvoir adopter «pour le bien de l'enfant». Après l'autorisation accordée à un couple de lesbiennes d'adopter un enfant, l'Eglise catholique rappelle que, «pour le bien de l'enfant», un couple de parents est, selon elle, constitué par un homme et une femme, dans un communiqué diffusé jeudi par la Conférence des évêques de France (CEF). «Le droit français reconnaît la possibilité pour une personne célibataire d'adopter des enfants», indique Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen et président du Conseil Famille et Société de la CEF, dans une déclaration publiée sur le site de la CEF (www.eglise-catholique.fr) après la décision du tribunal administratif de Besançon. «Une famille requiert la différence sexuelle…» «Toutefois, poursuit-il, l'adoption n'est pas une question de droits individuels mais a pour but la protection de l'enfant, privé de ses parents naturels. C'est l'intérêt supérieur de l'enfant qui doit donc guider les décisions politiques et administratives. Les droits et le bien de l'enfant limitent le droit à l'enfant». «L'adoption permet à des enfants de faire l'expérience d'une famille et d'y être éduqué avec des repères de filiation qui doivent demeurer clairs. Une famille requiert la complémentarité de deux êtres, homme et femme, dont l'union trouve sa source dans la différence sexuelle inscrite dans les corps. Pour l'enfant, la différence irréductible des sexes de ses parents est la base et le modèle qui lui permet de construire son identité et de se situer à sa juste place parmi d'autres», ajoute Mgr Descubes. |
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