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L'acteur gay de «Plus belle la vie» s'explique sur sa garde à vue | 16/11/2009 REVUE DE PRESSE. L'interprète de Thomas Marci dans la série de France 3 a été arrêté dans la soirée de jeudi, suite à une bagarre. Dans «Le Parisien», il revient sur les circonstances de cette interpellation, et dénonce des propos homophobes de la part des policiers. Placé quelques heures en garde à vue après une rixe avec des policiers, Laurent Kerusore, un des acteurs-vedettes de Plus belle la Vie, la série télé de France 3, se dit victime de violences et d'injures homophobes. Bouleversé par la «violence physique et verbale» dont il dit avoir été l'objet, le comédien annonce dans Le Parisien d'aujourd'hui qu'il va porter plainte contre l'un des fonctionnaires. Interpellé par la police dans la nuit de mercredi à jeudi devant son domicile, à Marseille, Laurent Kerusore livre sa version des faits: «deux jeunes filles et un garçon sont venus me demander un autographe. Comme je n'avais ni crayon ni carte sur moi je n'ai pu le leur donner. Le ton est monté tout de suite, les injures aussi. Le jeune homme a porté un coup à Fabrice. J'ai eu le réflexe de défendre mon amoureux, et j'ai poussé le gars. Et à ce moment-là, on s'est jeté sur nous... (...) Comme ils sont arrivés par-derrière, j'ai cru que c'était des voyous. Mais quand j'ai été plaqué au sol, j'ai vu que toutes les chaussures étaient les mêmes et qu'il s'agissait de policiers». «Les voisins peuvent témoigner» Des policiers qui portent également plainte pour coups, blessures et rébellion contre l'acteur et son compagnon. Aujourd'hui, Laurent Kerusore se défend en expliquant notamment avoir reçu des «insultes homophobes» de la part de ces policiers : «on leur a dit qu'on comprenait ce qu'ils faisaient, mais qu'on allait leur expliquer ce qui s'était passé. On n'a eu droit qu'à une fin de non-recevoir avec des insultes homophobes. Les voisins peuvent témoigner, ils étaient aux fenêtres. On est montés dans la voiture, je me suis énervé et je me suis fait tabasser. Toute la nuit, en garde à vue, placé dans une cellule de dégrisement, fouillé au corps, on a eu droit à des insultes homophobes.» Affaire à suivre. |
Source : Par Marc Endeweld Têtu.com
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