20/01/2010 L'association «transpédégouine» est adepte des actions chocs et queer. Dernière en date: un faux vomi pendant un débat sur l'identité nationale à Paris… et la revendication de «politiques éducatives d'ampleur» notamment contre l'homophobie. «La nausée». C'est ainsi qu'on pourrait surnommer l'action menée lundi par les Panthères roses. L'association s'est ainsi mêlée d'un débat sur l'identité nationale, organisé dans le 16e arrondissement de Paris en présence d'Éric Besson. Trois militants de l'association queer ont ainsi été sortis de force de la salle, après que l'un d'entre eux ait pris le micro pour expliquer que ce débat lui donnait «la nausée» et recracher le yaourt qu'il venait d'avaler, afin d'illustrer l'effet produit par le débat voulu par Nicolas Sarkozy et son ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale… Les Panthères roses, provocateurs de réflexion? La plus «transpédégouine», selon son propre terme, des associations LGBT parisienne, est aujourd'hui la plus provoc d'entre elles. Que ce soit pour militer pour la chaleur d'un foyer hétérosexuel, bloquer le char de GayLib à la Marche des fiertés ou rejoindre une grève générale, ses méthodes rappellent le radicalisme des activistes des années 1960 et 70 et n'hésitent pas à tâter des sujets qui dépassent (et prolongent) les questions LGBT. Sa proximité avec Act Up, dont elle est une sorte de petite sœur, n'a rien d'étonnant. Dernière bête noire des Panthères roses: ce débat sur l'identité nationale. Mi-décembre, elles ont créé avec Act Up-Paris le badge «Mon identité n'est pas nationale», que l'on peut se procurer via leur site. «Dans ce débat sur l'identité nationale, c'est le racisme bien-pensant qui s'exprime parmi les politiques», fustige l'association. «Nous n'avons pas besoin de débattre en France d'une identité nationale surannée. Nous avons besoin de politiques volontaristes pour l'égalité des droits quel que soit lieu de naissance, la religion, la couleur de peau, le sexe, l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou l'état de santé. Nous avons besoin de politiques éducatives d'ampleur contre le racisme, l'antisémitisme, le sexisme, l'homophobie, la transphobie, la lesbophobie, qui vont au-delà de bonnes intentions et d'incantation à la tolérance. Nous avons besoin d'urgence d'une politique de redistribution des richesses. Commençons déjà par supprimer le ministère de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale», martèlent encore les Panthères. |
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