28/06/2006 Jack-Henri Soumère a finalement bénéficié d'un jugement clément, et bien en dessous de ce qu'espérait l'association marocaine Touche pas à mon enfant. Le directeur du théâtre parisien Mogador a été condamné hier, mardi 27 juin, à quatre mois de prison avec sursis et près de 500 euros de dommages et intérêts pour homosexualité et détention de cannabis. Son ami Mustapha, arrêté avec lui, purgera une peine de quatre mois de prison ferme et devra payer la même somme que Jack-Henri Soumère, pour proxénétisme. Jusqu'au bout, Jack-Henri Soumère a clamé son innocence. «C'est une machination, être condamné à quatre mois pour homosexualité après avoir vécu deux mois de douleur, que l'homosexualité soit encore pénalisée, c'est regrettable», a-t-il déclaré à la sortie du tribunal de Marrakech. Accompagné de membres de son comité de soutien, l'homme est apparu fatigué, mais soulagé. Il n'en «a pas fini», a-t-il précisé et cherche encore à prouver son innocence et sa bonne foi. Il pense faire appel, même si les accusations de l'association qui s'était portée partie civile n'ont pas été retenues par le juge. Pour Touche pas à mon enfant, il n'y a aucun doute, Jack-Henri Soumère est coupable d'incitation d'un mineur à la débauche. Le mineur écouté à l'audience a maintenu son premier témoignage et déclaré que l'homme lui avait proposé «de l'argent en échange de sexe, c'est là que la police est arrivée». Pour Najat Anwar, présidente de l'association, il reste des zones d'ombre et «le dossier Soumère» ne sera finalement pas clos dans l'immédiat. À suivre, donc. Photo DR http://www.tetu.com/images_news/11514936801.jpg |
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