30/06/2006 Serait-ce le prémisse d'une réelle ouverture pour les gays et les lesbiennes dans l'armée américaine. Le Pentagone a annoncé qu'il allait revoir une de ses directives toujours en vigueur, qui classe l'homosexualité dans la catégorie des «troubles mentaux». Dans un communiqué, le Pentagone écrit que «l'homosexualité n'aurait pas dû être caractérisée comme trouble mental dans l'annexe d'une directive. Une clarification va être rendue publique dans les prochains jours». La directive qui date de 1996 et avait été confirmée en 2003, a été récemment découverte par des chercheurs du Centre pour l'étude des minorités sexuelles dans l'armée (CSSMM) à l'Université de Californie à Santa Barbara. L'homosexualité y est classée parmi les «troubles mentaux» au même titre que «les troubles de la personnalité» et les «déficiences mentales». Neuf parlementaires américains ont demandé la semaine dernière au secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld de revoir cette directive, contraire avec la positoin de l'Association de psychiatrie américaine, qui a retiré l'homosexualité de la catégorie des troubles mentaux en 1973. Depuis 1992, l'armée américaine applique aux homos soldats la politique du «don't ask, don't tell», qui consiste à ne pas discriminer les homos qui restent dans le placard et à renvoyer tous ceux qui font part de leur orientation sexuelle. En 2005, 742 soldats ont été renvoyés en vertu de cette politique, a expliqué fin mai l'organisation de défense des droits des militaires homosexuels, Servicemembers Legal Defense Network (lire Quotidien du 30 mai). |
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