15/02/2010 L'ancien secrétaire général de Reporters sans frontières était taxé d'homophobe depuis qu'il avait déclaré à la télévision qu'il préférerait que ses enfants «soient hétérosexuels». Il répond à ses accusations… en enfonçant le clou. Robert Ménard a suscité une belle polémique, le 5 février, dans l'émission Cactus sur Paris Première. Dans cette émission – que TÊTU n'a pas pu vous montrer puisqu'elle est protégée par les droits d'auteurs – l'ancien secrétaire général de Reporters sans frontières avait lancé qu'il avait «envie que (ses) enfants aient une sexualité hétérosexuelle». «J’aimerais, de plus, conduire ma fille à l’église le jour de son mariage. Avec un garçon» Il vient de répondre à la polémique, dans un billet d'humeur sur le blog de Médias, le magazine dont il est directeur de la rédaction. Mais bien loin de s'excuser, il enfonce le clou en s'auto-taxant de «beauf absolu» (il a déjà l'habitude de se dire «réactionnaire»). «Il est, en effet, plus facile d’être hétérosexuel que gay. Soucieux de mes enfants, je ne leur souhaite donc rien qui puisse rendre leur vie plus difficile, plus compliquée. Rien de plus, rien de moins.» «Il me semble que cela tient du bon sens», dit-il avant de pester une nouvelle fois contre le politiquement correct qui obligerait à ne pas avoir de paroles blessantes pour certaines personnes – ou pour ses enfants s'ils se révélaient homosexuels? Mais Robert Ménard ne lâche rien, au contraire: «Réfractaire à ces simagrées, je précise que j’aimerais, de plus, conduire ma fille à l’église le jour de son mariage. Et prendre, plus tard, dans mes bras, les petits-enfants qu’elle m’aura donnés. Avec un garçon. Son mari par-dessus le marché. Bref, le beauf absolu.» |
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