13/04/2010 REPORTAGE. La European gay ski week vient de s'achever à Tignes. Elle a réuni 700 participants venus autant pour le plaisir de la glisse que de la fête. TÊTU était aussi sur les skis. La European gay ski week ne connaît pas la crise ! Sa deuxième édition qui vient de s'achever à Tignes, en Savoie, a réuni 700 participants. Presque 50 % de plus que l'an dernier. «Notre objectif était de 600 personnes, donc nous sommes très satisfaits. D'autant que c'est essentiellement le fruit du bouche à oreille», se félicite Olivier. Il est la cheville ouvrière française de cette semaine qu'il coorganise avec Kevin, un Britannique. Chacun de leur côté, ils chaperonnaient leur gay ski week respective jusqu'en 2009, date à laquelle ils ont fusionné leurs événements afin d'en faire un rassemblement unique de dimension européenne. Et même au-delà. Car si cette année 8 skieurs sur 10 étaient des Français et des Britanniques, les 20 % restants se partageaient entre ressortissants des pays de l'Est (Russes en tête), Canadiens et Américains. «Au total, une vingtaine de nationalités différentes», recense Olivier. L'EGSW, c'est trois ingrédients qui font son succès : ski, fête et convivialité. Le jour, les participants dévalent les 400 km de pistes du domaine Killy, le plus souvent en groupes, ce qui suscite à la fois le plaisir de la glisse et des rencontres. Le reste du temps, des événements sont proposés à divers endroits de la station : déjeuners, après-ski, dîners et des soirées dans des lieux aussi insolites qu'un restaurant d'altitude à 3 000 mètres ou le centre aquatique de la station pour une Pool party délirante qui restera dans les mémoires. A chaque fois, un thème différent (ange et démon, soirée blanche, Crazyvore) et le meilleur de l'électro garantit par la venue de DJ des plus grands clubs européens. «Une soixantaine d'événements ont été organisés au cours de la semaine», assure Olivier. «Clientèle assez mixte» Soirées cabaret, piano-bar, fondues et raclettes géantes de circonstance, de quoi assouvir tous les goûts. Car les gay skieurs ont des profils éclectiques. Selon l'organisation, «la majorité a entre 25 et 50 ans mais la clientèle est assez mixte.» Du studio à la suite quatre étoiles, chacun peut adapter son forfait, de 600 à 1 000 euros (comprenant logement, remontées, matériel, cours et accès aux événements). Une vingtaine d'étudiants a même bénéficié d'une offre à 319 euros. Si l'immense majorité des participants est masculine, une cinquantaine de lesbiennes étaient de la fête cette année. Impossible encore de savoir si elles ont trouvé l'amour au sortir d'un télésiège. Car Olivier prétend que chaque année, la GSW suscite moult rencontres. Et pas que d'un soir. Pour s'en convaincre rendez-vous à la troisième édition en 2011. En pleine négociation, les organisateurs n'en connaissent pas encore la destination, mais ils se sont déjà fixés un nouveau col à franchir : 1 200 participants |
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