20/07/2006 Lundi 17 juillet, l'association de défense des droits de la personne, Global Rights, a publié un rapport sur la situation des LGBT aux États-Unis. Elle y demande au Comité des droits de l'homme des Nations unies de reconnaître que l'État américain est responsable des violations des droits dont sont victimes les homosexuels américains. Ce rapport, qui dresse la liste de toutes les violations du Pacte international des Nations unies relatif aux droits civils et politiques, a été publié le jour où ont commencé les auditions de responsables américains devant le Comité des droits de l'homme à Genève. Selon Mark Bromley, un porte-parole de Global Rights, c'est la première fois depuis 1995 que des hauts dignitaires américains doivent s'expliquer sur la situation des droits de la personne dans leur pays. Bien que cette audition revête un caractère général, les associations LGBT font tout ce qu'elles peuvent pour que les responsables américains soient plus spécifiquement interrogés précisément sur la situation des personnes LGBT. Ainsi, le rapport insiste d'abord sur le fait que les États-Unis ne cherchent pas à combler les lacunes dans la protection des LGBT. Il n'existe en effet pas de texte fédéral interdisant les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre. De même, dans plus de 20 États, un crime commis en raison de l'orientation sexuelle réelle ou supposée de la victime n'est pas considéré comme un crime de haine, ce qui permettrait de le punir plus sévèrement. Le rapport insiste aussi sur le fait que le gouvernement fédéral pratique des discriminations fondées sur l'orientation sexuelle de façon institutionnelle, dans la mesure où, en application de la politique du «don't ask, don't tell», les militaires homosexuels sont renvoyés s'ils révèlent leur orientation sexuelle, ou si leurs responsables en ont connaissance (lire Quotidien du 19 juillet). |
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