29/11/2001 L’efficacité d’un traitement anti-sida pourrait être évaluée dès la première semaine de traitement et de façon "simple", selon des chercheurs américains. Lorsqu’un patient débute un traitement anti-viral contre le virus du sida (VIH), il importe de savoir aussitôt que possible si le cocktail thérapeutique agit de façon adéquate, rappellent-ils dans la revue médicale britannique The Lancet du samedi 24 novembre. Les chercheurs ont analysé trois essais cliniques d’antirétroviraux sur des patients dont la charge virale a été mesurée quotidiennement. Presque tous ceux dont la charge virale était devenue quasiment indétectable (moins de 50 copies du virus/ml) ou avait fortement chuté au sixième jour de thérapie, répondaient bien au traitement à plus long terme, ont constaté les chercheurs. En revanche, la quasi totalité des patients dont la charge virale avait faiblement diminué, en étant divisée par cinq seulement ou moins (soit techniquement, une réduction de l’ordre de moins de 0,72 log), sont "mauvais répondeurs", c’est-à-dire que leur concentration sanguine de virus rebondissait à la hausse trois mois plus tard. Selon les chercheurs, cette mesure permettrait de prédire l’efficacité du traitement dans plus de 95% des cas. "Cette approche pourrait aussi éviter aux patients d’être exposés inutilement à la toxicité de médicaments inefficaces pour eux", souligne le Dr Polis. De plus amples études sur plus de groupes diversifiés de patients permettront d’affiner ces résultats, ajoutent cependant les chercheurs (avec AFP). |
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