26/05/2010 Impossible d'ignorer que la chanteuse se produisait vendredi et samedi dans la plus grande salle parisienne! Elle a offert à ses fans une prestation spectaculaire, flamboyante, parfois émouvante, de près de 2 heures! Et vous, qu'en avez-vous pensé? Attention spoiler! Les fans attendaient ce concert avec impatience. Dès vendredi matin, des clones de Lady Gaga, des garçons aux tenues délirantes et des ados hurlant Poker Face s’étaient massés devant le palais omnisports de Paris-Bercy sous un soleil de plomb. Des équipes de télévision sont sur place pour réaliser des interviews de spectateurs (déjà) survoltés. 20h23: Après la prestation du groupe de première partie, Semi Precious Weapons, les notes de Billie Jean de Michael Jackson résonnent dans un Bercy archicomble. Le public lance une ola, tape dans les mains en rythme. D’autres titres du King of pop suivent pour faire patienter un public chauffé à blanc. 20H50: Bercy est plongé dans le noir. Des cris stridents fusent de partout. La scène reste pour l’instant masquée par un immense rideau sur lequel sont projetées des vidéos de Lady Gaga. Puis apparaît l’ombre de la star. Nouveaux hurlements. Lady Gaga vampirise Bercy d'entrée de jeu Le show débute par Dance in the Dark, titre présent sur The Fame Monster. La chanteuse prend des postures dignes du Nosferatu de Murnau! Puis, c’est Glitter and Grease. Le décor se dévoile enfin: urbain et décadent fait d’échaffaudages, où l’on remarque un mur de néons (sur lequel est inscrit «Sexy ugly» et «Gold teeth»!) et une bagnole déglinguée squattée par des danseurs. L'un d'eux a des faux airs de Grace Jones! Gaga les rejoints. Elle porte un body avec des épaulettes larges rappelant les costumes délirants de Klaus Nomi. La chanteuse entame une chorégraphie endiablée. La diva passe à la vitesse supérieure: elle ouvre le capot de la voiture sur scène, y trouve un piano et joue les premières notes de Just Dance! Les spectateurs placés dans la fosse sont déchaînés! Gaga les encourage à sauter avec elle. Puis, la température grimpe encore. Sur Bang Bang, la star effleure avec malice le sexe d’un de ses danseurs, un peu à la manière d'une Madonna. A la fin du morceau, la diva prend la pose pendant plusieurs minutes face au public (elle reproduira la scène à plusieurs reprises durant le concert). Les fans – que Gaga appellent sans cesse ses «Little Monsters» – semblent déjà conquis. «Je déteste les chats, je préfère les pussy!» 21h12. Premier changement de costume. Gaga réapparaît sur scène avec une basse géante et se lance dans un solo avant de monter sur une plateforme l’emmenant à plusieurs mètres au dessus du sol! Elle interprète The Fame. 21h16, fin du premier tableau. L’immense rideau faisant office d’écran géant refait son apparition le temps d’une vidéo provoc’: on y voit Lady Gaga se faire vomir dessus! Quelques instants plus tard, la pop star sort d’un wagon de métro. Gaga porte désormais une cornette de nonne! Elle s’entoure de danseurs torses nus particulièrement sexy puis c’est un nouveau tube: LoveGame. Sur la partie finale, la diva hurle au public: «Dance motherfucker!». Dans la fosse, tout le monde saute. A l’issue du titre, un spectateur lance sur scène une peluche. «Un chat?», demande Lady Gaga, qui poursuit en franglais: «je déteste les chats, je préfère les pussy!». Les filles apprécient. La pop star raconte ensuite à quel point elle est heureuse d’être à Paris, et se confie, cette fois dans sa langue maternelle: «Tellement de gens m’ont dit que je n’étais pas assez talentueuse, que je n’étais pas assez belle. Je leur ai dit d’aller se faire foutre et que rien ne m’empêcherait de devenir une star!» Un tube dédié à son public gay Puis, les notes Boys Boys Boys réveillent Bercy. «It’s for my French gay boys!», annonce la star qui est de nouveau entourée d’une belle brochette de garçons torses nus. Rejoignant l’avancée de la scène dans la fosse, les Gaga boys se transforment très vite en véritables gogo dancers, pour le plus grand plaisir des premiers rangs. Pas le temps de se remettre de ses émotions, Lady Gaga enchaîne avec Telephone. Le public est désormais hystérique. Le sommet du concert arrive juste après. Un piano à queue apparaît sur scène. La fantasque Lady Gaga laisse alors la place à Stefani Germanotta (son véritable nom), cette jeune femme inconnue qui chantait dans les bars du Lower East Side à New York. La star (qui ne porte plus que ses sous-vêtements!) propose alors un véritable show burlesque, jouant du piano debout avec les mains, puis avec les pieds! «J'en ai vraiment une grosse» Après une très bonne reprise de Stand By Me, Lady Gaga joue une nouvelle fois la carte de la provoc’ pour le grand plaisir du public. Calant un de ses Grammy Awards – équivalent américain des Victoires de la Musique – entre ses cuisses, elle s'écrie: «j'en ai vraiment une grosse», puis elle saisi un second Grammy et s'en sert pour se donner du plaisir! Ensuite, un grand moment d’émotion: sur la balade Speechless (voir vidéo plus bas), tout le public reprend en chœur le premier refrain. A la manière d’une Mylène Farmer, Lady Gaga reste sans voix, ne retient pas ses larmes. Ovation de plusieurs minutes. Ensuite, une structure descend sur l'avant de la scène. Nouveau tableau. Gaga s’est transformée en papillon! La star enchaîne quelques titres puis Teeth, son titre popularisé par un clip gay amateur particulièrement hot. Puis, une fontaine se dresse au fond de la scène. Lady Gaga vient prier devant et reprend son dernier tube Alejendro. Un clin d’œil à Madonna? En tout cas, on n’est pas loin de la Isla Bonita, mais en version trash: Gaga est couverte de faux sang! Et Lady Gaga tue un monstre géant! Les premières notes de Poker Face résonnent ensuite, hystérie collective, le refrain est toujours aussi imparable. Mais voilà que surgit, sur l'air de Paparazzi, le fameux «Monster» (qui donne le nom à la tournée mondiale): une bestiole géante avec des tentacules digne d’un film de série Z. Evidemment, Lady Gaga se fait capturer. Après s’être débattue, elle aura finalement raison du monstre avec un tir fourni de soutien-gorge mitraillette! Fin du dernier tableau. C’est déjà l’heure du dernier rappel. Dès les premières mesures de Bad Romance, le public reprend en choeur les «Oooohhh» du morceau. Lady Gaga se lance quant à elle dans une chorégraphie déchaînée avec ses danseurs. Le titre se prolonge durant quelques minutes. Puis, le Monster Ball («le bal monstrueux») se termine. Quel final! Lady Gaga a été à la hauteur de sa réputation de show girl. Elle nous a rendus complètement gaga... Attention: Lady Gaga se produira le mardi 25 mai à Strasbourg, puis reviendra en France à la fin de l’année: le 22 octobre à Paris-Bercy et le 2 décembre à Lyon. Morceaux joués: Dance in the Dark Glitter and Grease Just Dance Beautiful, Dirty, Rich Vanity The Fame The manifesto of Little Monsters LoveGame Boys Boys Boys Money Honey Telephone Stand by me Speechless So Happy I Could Die Monster Teeth Alejandro Rappel: Poker Face Paparazzi Rappel 2: Bad Romance |
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