07/08/2006 Le stade de Flushing Meadows, à New York, va porter un nom de lesbienne! Pas n'importe laquelle, et pas juste pour faire les marioles une fois par an. L'enceinte qui accueille tous les ans l'US Open de tennis est aussi un centre d'entraînement à l'année, et va être rebaptisée le 28 août prochain, soit le premier jour du dernier Grand Chelem de la saison, le USTA Billie Jean King National Tennis Center. Il s'agit d'une reconnaissance sans précédent pour celle qui est une véritable légende vivante et une très grande dame du sport. «C'est une preuve de confiance et de respect, a commenté l'intéressée. C'est aussi une grande responsabilité.» Billie Jean, qui a remporté 39 titres du Grand Chelem, dont 13 US Open, a également été une pionnière de la lutte pour les droits des femmes. En 1973, dans la foulée de sa désormais fameuse «Bataille des sexes » contre l'archimisogyne Bobby Riggs, elle a créé la Women's Tennis Association (WTA) devenue aujourd'hui l'instance dirigeante du circuit professionnel féminin. «La contribution de Billie Jean dans la croissance du tennis et du sport féminin est incomparable, a d'ailleurs souligné Larry Scott, le président de la WTA. Son esprit de pionnière, son envie d'entreprendre, son combat pour l'égalité, est une source d'inspiration pour les femmes depuis plus de 30 ans.» Elle est également l'une des rares joueuses ou anciennes joueuses out, depuis que sa vie privée a été déballée au grand jour au début des années 80… À Flushing, le nom de Billie Jean King côtoiera celui d'une autre légende: en 1997, le Court Central avait été nommé Arthur Ashe Stadium, en hommage au premier joueur Noir à avoir remporté l'US Open et Wimbledon, décédé des suites du sida en 1993. |
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