04/09/2006 Elle raconte avoir subi un double supplice, dans le même lieu et au même moment: «Ils m'ont violée deux fois. Comme femme et comme lesbienne», explique Paola, 35 ans, qui habite la région de Versilia. Un viol, qui a eu lieu il y a deux semaines et qu'elle a immédiatement dénoncé à la police de Torre del Lago, mais qu'elle n'a qu'aujourd'hui le courage de raconter publiquement. «C'est la seule façon de me venger», dit-elle. Cette histoire dramatique et inquiétante n'est pas un cas isolé. Une autre tentative de violence, encore contre une lesbienne, a été dénoncée il y a quelques jours. Un cuisinier homosexuel a été victime d'une agression, sans oublier d'autres épisodes restés obscurs. Tous ces faits ont eu lieu à Torre del Lago, la ville de Puccini et du festival lyrique, mais aussi une destination touristique de plus en plus populaire chez les homos. Alessio De Giorgi de l'ArciGay Toscane témoigne: «L'agression subie par Paola est un exemple de crime de haine et il est le résultat d'une campagne scélérate dirigée par l'extrême droite.» Les députés Franco Grillini, Titti De Simone et Vladimir Luxuria ont invitent le ministre de l'Intérieur à entreprendre un relevé des «crimes de haine et, en particulier, de ceux qui sont dictés par l'homophobie». Les parlementaires demandent aussi une disposition législative pour assimiler les crimes homophobes à ceux qui sont dictés par des préjugés raciaux, ethniques, nationaux et religieux. |
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