06/09/2006 homosexuels prévue, selon lui, à l'International Conference Centre d'Accra fin septembre. Le président de l'Association gay et lesbienne du pays (Galag), Prince McDonald aurait annoncé l'événement le 24 août, lors d'une émission de radio où il demandait la reconnaissance des homos (lire Quotidien du 30 août). Ce que l'intéressé, interviewé par la presse locale, aurait sèchement nié – laissant les journalistes estimer qu'il revenait sur ses propos après avoir réalisé l'onde de choc sans précédent qu'ils ont provoqué. Le gouvernement «voudrait absolument faire comprendre qu'il ne permettra pas la conférence (…) proposée où que ce soit au Ghana», indique le ministre de l'Information et de l'Orientation nationale dans un communiqué de presse daté du 31 août. Kwamena Bartels justifie la décision par le fait que «la connaissance charnelle non naturelle est illégale dans notre code criminel. L'homosexualité, le lesbianisme et la bestialité sont donc des crimes au regard des lois du Ghana». Ajoutant qu'une telle conférence offenserait «violemment la culture, la moralité et l'héritage de tout le peuple du Ghana», il indique avoir demandé une enquête au ministre de l'Intérieur afin de définir quels responsables ont donné le feu vert pour la manifestation. Ils risquent une action disciplinaire s'ils n'ont pas respecté la loi. La même épée de Damoclès planerait sur les organisateurs. Alors que de nombreux Ghanéens ont dénoncé la conférence, certains ont notamment protesté anonymement sur des radios privées contre le non-respect des droits des LGBT. http://www.ghana.gov.gh/visiting/article.php?id=0000016799 |
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